Le portrait de Sarah – Productrice associée Minjat!

« Créer autrement »

Sarah produit du pain bio. Elle a accepté de répondre à notre micro- interview pour la semaine de la femme de Minjat ! Sarah est la benjamine des productrices associées. A 27 ans, elle a déjà construit quelque chose de solide. Son interview nous a particulièrement touché. Tant par le projet que représente Terra Mair que par la manière dont Sarah le porte à bout de bras. Après des études dans le commerce et une expérience en tant que responsable d’une boulangerie, Sarah décide de se lancer dans l’entreprenariat accompagnée de son père. Très vite, elle a été confrontée aux stéréotypes encore très présents dans le monde de l’entreprise. Jugée trop jeune et étant une femme, elle a dû se battre pour trouver sa place et défendre son projet auprès des banques par exemple. Sarah nous explique que c’est en partie grâce à l’éducation qu’elle a reçue qu’elle a pu avoir la force de se battre et d’entreprendre. Son père est le co-directeur et il a effectué une reconversion professionnelle à 55 ans. Ce secteur d’activité n’était pas initialement le sien. Lui, jugé trop vieux et sans assez d’expérience dans ce domaine, elle l’a soutenu dans l’adversité. C’est surement l’association de ces deux personnes très persévérantes qui leur a permis de créer quelque chose de nouveau et d’ambitieux. L’interview de Sarah nous a permis de mieux comprendre sa vision de l’entreprise, une vision ouverte et s’affranchissant des stéréotypes.

La vie dans la boulangerie

Aujourd’hui, Sarah travaille avec 10 autres salariés. Son rôle comme beaucoup de productrices associées est très varié : allant de la production à la livraison et la vente. Son entreprise met un point d’honneur à être éco-responsable. En plus, de faire du pain bio au levain naturel, la livraison est faite à l’aide de voitures électriques, les invendus sont gracieusement donnés à une association. Ces actions ne sont qu’une partie des multiples autres choses qu’ils font au quotidien pour respecter la planète et les hommes. C’est quelque chose qui lui tient à cœur, dont elle nous a longuement parlé. De plus, c’est également la mixité salariale qui permet de donner un sens à ce projet. En effet, pour Sarah et son père, c’est l’Humain qui est au centre. Embaucher des personnes en difficultés, des profils jugés « atypiques », « trop jeunes », « trop vieux », sans diplômes ou même surdiplômés est la revanche qu’ils ont choisi de prendre. Créer autrement, c’est avancer ensemble : unis, sans nuire aux autres ni à notre planète.

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