Des cerises oui mais à quel prix ?!

La saison a démarré autour du 10 mai et on peut espérer en manger jusqu’à début juillet. En ce moment vous retrouvez plutôt de la Folfer et Bigalise sur nos étals, des variétés sélectionnées pour leurs goûts !
C’est un des fruits les plus appréciés de l’été mais des plus sensibles à cultiver.
Pour cause, depuis quelques années un moucheron originaire de l’Asie du Sud Est nommé drosophile suzkii fait des ravages en pondant ses larves sur les cerises au début du cycle ; rendant les fruits impropres à la consommation.
Pour cela, les arboriculteurs utilisent des systèmes de bio contrôle : piégeages massifs (1 dispositif par arbre) et des voiles de protection à mailles fines. Ces systèmes alternatifs sont globalement efficaces mais demandent beaucoup de manutention et ont un coût très élevé (plusieurs milliers d’euros à l’hectare).
Le changement climatique et le manque d’eau récurrent sont aussi problématiques pour la pérennité de cette culture.
Lisons bien les étiquettes lorsqu’on achète nos fruits ! La moitié des cerises consommées en France proviennent, d’Espagne, de Pologne ou de Turquie. Des pays où le coût de la main d’œuvre est beaucoup plus faible et où certaines molécules controversées sont encore utilisées alors qu’elles sont interdites en France (L’Europe serait bientôt prête à harmoniser ces réglementations… Ouf !).
Ici, on achète au prix que fixe le producteur. Un prix qui lui permette de vivre dignement et d’amortir ces dernières années aux aléas climatiques importants : pluie du printemps dernier et gel cette année.
Soutenons nos arboriculteurs locaux en consommant des fruits d’ici et français ! Défendons ce qui pousse ici. Parfois la recette tient aussi à mieux lire les étiquettes. 
Merci Les vergers del fitou à Mirabel (82) et Domaine Saqué à Céret (66) qui nous approvisionnent en ce moment.🍒👌🏻
Au fait ? Avez-vous vu les cerises jaunes que nous venons de recevoir ? Elles sont vraiment dodues et très croquantes ! On n’y résiste pas 😉

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