Le Bœuf de race mirandaise

Il n’a que de beaux noms !
« Bœuf gascon », « Bœufs gascons aréolés du Gers » ou encore « Bœuf nacré de Gascogne »

 

Le bœuf mirandais 

Une race sauvée de l’extinction par une poignée d’irréductibles éleveurs convaincus que l’avenir était aussi dans le terroir.

Le bœuf mirandais est une race de grande taille, réputée pour sa force, très employée comme animal de trait jusqu’à la mécanisation de l’agriculture. Bien qu’elle fût également renommée pour la saveur de sa viande, la race a failli disparaître dans les années 1950-70. La cause ? Le « rendement » est plus faible que celui d’autres races à viande et il lui faut du temps pour engraisser l’animal. En effet, sa croissance dure cinq ans et on si on veut suralimenter l’animal, il ne fait plus que du gras ! Heureusement quelques passionnés ont sauvé la race, qui ne comptait plus que 150 vaches et un seul taureau dans les années 1970. Il y a actuellement une cinquantaine d’éleveurs de cette race, essentiellement dans le Gers pour environ 600 vaches.

 

Histoire de la famille Pérès, les éleveurs Gersois

La famille Pérès à Aignan élève aujourd’hui une trentaine de vache. Le patriarche de l’exploitation de “La Cahuze”, a su garder une paire de vaches Mirandaises ! Ainsi, par choix idéologique, lui et ses enfants se sont lancés dans l’élevage de cette race à la viande très goûteuse, propre aux animaux nourris naturellement.

Aujourd’hui le travail de Lucien le grand-père se poursuit avec ses deux fils et son petit fils, Florian qui témoigne :

” En élevage extensif, nous élevons des vaches et des bœufs de race Mirandaise qui est LA race rustique Gersoise. Anciennement utilisés pour les travaux des champs, les bœufs étaient les meilleurs compagnons de travail de nos ancêtres à la ferme. Cette race fait partie de la culture de notre exploitation familiale depuis plusieurs générations. La viande Mirandaise est naturellement goûteuse et nous accentuons ses saveurs grâce à un engraissement long et lent. Principalement à l’herbe et aux fourrages, afin d’obtenir une viande tendre et persillée à souhait ».

Il y a de l’avenir dans le terroir !

 

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